Houcine Slaoui, vero nome Houcine Ben Bouchaib , è stato un cantante e cantautore marocchino fondamentale per lo sviluppo della storia della canzone popolare del suo paese. Nacque verso il 1918 ( anche se alcuni sostengono sia stato il 1921) nella Medina di Salé e mori nella stessa nel 1951. Il soprannome "Slaoui" , con il quale è conosciuto, nasce dall’appartenebza alla sua città.
Dopo la morte del padre e del fratello maggiore , al giovanissimo Houcine spetta il gravoso compito , secondo la tradizione marocchina , di sostenere le sei sorelle e la madre . La passione per la musica si è gia impossessata di lui . Molto spesso viene visto nelle halqas di Salé (teatri all'aperto che fanno parte del patrimonio nazionale nel Maghreb) , in compagnia dei Maalem Moulay Bouih e El Boujemaa Ferrouj ( Maalem è un termine arabo che significa “colui che sa” . Si tratta di un appellativo onorifico conferito a coloro ritenuti degni di educare o fornire conoscenza) . El Boujemaa Ferrou , figura che esercita su Houcine una forte influenza , lo educa al canto di temi appartenenti al quotidiano marocchino : la privazione economica, l'occupazione francese, la vita degli abitanti delle città rispetto a quella dei contadini , i problemi familiari .
Un Maalem con il suo apprendista |
All'età di 12 anni, all’inizio degli anni '30, Houcine raggiunge una certa fama nei concerti all’aperto presso le halqas , stanco delle ramanzine della madre abbandona casa per seguire la sua vocazione di musicista itinerante.Si esibisce in strada a Casablanca presso il mausoleo di Sidi Belyout e a Meknes nelle vicinanze di Bab Mansour el Aleuj. Il suo approccio musicale ed i temi affrontati nelle sue canzoni gli fanno guadagnare un grande successo presso il pubblico che lo ascolta.
All'età di 14 anni, si trasferisce a Parigi e comincia a lavorare come apprendista conciatore. Nella capitale francese entra in contatto con il mondo della nascente “ Canzone dell’esilio” e stringe amicizia con il tunisino Mohamed Jamoussi e con l’algerino Missoum .
A 20 anni inzia a comporre la propria musica ed i propri testi . Durante la sua carriera, egli esaminerà una seri di temi , dal sociale al quotidiano , con umorismo , sarcasmo e con un innata capacità di mettere il dito li dove fa piu male . In suo brano intitolato “Dakhlat il Marikane” , racconterà con ironia lo sbarco nel 1942 delle truppe militari americane in Marocco. Il fatto sconvolgerà la vita sociale ed economica di marocchini e Houcine Slaoui descriverà questo fenomeno con la precisione di un sociologo.
L’amicizia con un pianista francese di Casablanca gli consente di entreare in contatto con l’etichetta discografica "Pathé Marconi" con la quale inciderà una trentina di canzoni . Attraverso la distribuzione di queste registrazioni la sua voce diverrà famosa in tutto il Nord Africa e gli garantirà una fonte di entrata per il suo sostentamento . Lo stile musicale creato da Houcine può definirsi decisamente eclettico. Fonderà I ritmi e le linee melodiche regionali marocchine con le forme classiche della musica medio orientale, utilizzando sempre la darija ,la lingua del paese di origine. Queste caratteristiche collocano il genere da lui creato in una sorta di terra di mezzo tra la canzone popolare "ahâzîj" e lo stile più elaborato della canzone chiamata "moderna" e fanno di Houcine un progenitore della cosi detta World Music.
Slaoui è stato testimone di un'epoca turbolenta che ha visto un intera generazione alle prese con gli orrori della seconda guerra mondiale ed il colonialismo francese. Molti autori marocchini hanno scritto canzoni e poesie per ricordare le violenze di questa epoca ma è sicuramente Houcine Slaoui, l’artista iconoclasta, che con il suo brano "H'di Rassek" ha dipinto il miglior affresco che illustra la miseria e la discriminazione che hanno caratterizzato la vita marocchina nel corso degli anni ‘40.
Unanimemente riconosciuto come uno dei principali artefici della canzone popolare marocchina, non ancora conosciuta come Chaabi, Slaoui fu il primo ad introdurre nella canzone araba strumenti musicali moderni quali pianoforte, fisarmonica e clarinetto molto tempo prima di Mohammed Abdel Wahab.
Grazie ai ricavi delle proprie composizioni Houcine Slaoui, ormai musicista affermato ,tornerà a vivere in Marocco nel 1947 in compagnia della moglie e dei figli ( ne avrà ben otto) . Nel 1951 comincerà a soffrire di un male sconosciuto che lo corroderà dall’interno . Si insinua oggi che non si sia trattato di malattia bensì di avvelenamento perpetrato ai suoi danni da una schiera di musicisti gelosi del suo successo . Re Mohammed V, grande fan del cantante, si offrirà di occuparsi delle cure del giovane musicista . Il suo corpo ormai troppo debilitato non resititerà però a lungo . Creatore di un arte realistica profondamente radicata nella coscienza collettiva Houcine Slaoui morirà il 16 aprile 1951 poco più che trentenne a Salè, sua città natale .
Mort prématurément à 30 ans en 1951, après une carrière fulgurante, Houcine Slaoui a pourtant profondément marqué la mémoire collective. Retour sur une légende.
Un cimetière, le silence, des tombes paisibles… Drôle de décor, pour un enfant d'une dizaine d'années à peine. Pourtant, c'est l'endroit de prédilection du petit Houcine, quand il fait l'école buissonnière pour s'adonner à son passe-temps favori : la musique, Sa musique, encore vivace dans l'esprit de tout Marocain, et dont nombre de “grands”, à l'image de Bouchaïb El Bidaoui et Hajja Hamdaouia, se sont inspirés.
De nombreuses citations de ses chansons sont carrément devenues des expressions populaires. On a même entendu Enrico Macias reprendre son impérissable T'smaâ ghir O.K. O.K. come on, bye-bye...
Ce prodige, ce génie trop tôt disparu, de son vrai nom Houcine Ben Bouchaïb, est un pur produit de la médina de Salé (d'où son nom de scène “Slaoui”) où il naît en 1921. Il est orphelin de père et sa mère fonde tous ses espoirs sur lui car il est le seul mâle restant (avec six sœurs) après la mort de son frère aîné Abdellah. Houcine est promu chef de famille alors qu'il se trouve encore à l'âge où l'on s'émerveille de tout. Et il a un sujet d'émerveillement particulier : les halqas (théâtres de plein air) de Salé, dirigées par les maâlems de l'époque, Moulay Bouih et Boujemaâ El Ferrouj. Ce dernier, dont Houcine, fasciné, boit l'enseignement, chante les événements de la vie courante du Maroc de ce temps-là : les privations, l'occupation française, les comportements des citadins comparés à ceux des ruraux, beaucoup plus malins, les problèmes familiaux résultant du voisinage, du commerce… Les halqas, c'est la passion du jeune Houcine. Il passe des heures à les admirer, dédaignant l'école coranique, oubliant tout jusqu'à ce que sa mère, inquiète, se mette à sa recherche, d'autant plus qu'en ces temps troublés du protectorat, les rues ne sont pas sûres, et que le jeune garçon traîne volontiers jusqu'à la tombée de la nuit. Un jour, alors qu'elle le cherche, affolée, depuis de longues heures, elle le trouve près des tombes du cimetière de Salé, jouant tranquillement d'un instrument de sa fabrication : un tarro (bidon rudimentaire) agrémenté de quelques câbles de bicyclette ! Il est en train de devenir un professionnel de la halqa.
À douze ans, il dépasse ses maîtres et attire autant, sinon plus de spectateurs qu'eux dans ces théâtres de plein air. A cette époque, les spectacles en salle n'existent pas encore au Maroc… Tous les mélomanes et connaisseurs s'entendent à reconnaître que Houcine Slaoui est le premier à introduire, lorsqu'il atteint l'âge adulte, des instruments que n'utilisait pas encore, en Egypte, le grand Mohamed Abdelwahab : des instruments occidentaux, révolutionnaires pour l'époque, tels que le piano, l'accordéon, la clarinette… Dans les orchestres de chikhate, dont c'est l'apogée, on ne connaît ni violon, ni piano. Seuls les guenbris et autres bendirs ont droit de cité, accompagnés, dans les cas de grand luxe, d'un luth. Nous sommes dans les années 30…
Mais le jeune Houcine n'en est pas encore là. A douze ans, lassé des récriminations de sa mère qui veut lui imposer un avenir dont il ne veut pas, il quitte la maison familiale pour s'en aller sur les routes. C'est ainsi qu'il devient musicien errant, comme les troubadours occidentaux du Moyen Age. Au cours de ses pérégrinations, il passe par Casablanca, où il donne sa halqa près du mausolée de Sidi Belyout. A Meknès, il se produit près de Bab Mansour. Partout, il récolte un franc succès - à défaut de vrais francs…
Sa véritable carrière démarre alors qu'il a à peine vingt ans. C'est à cet âge qu'il commence à composer sa propre musique et à écrire ses propres textes. Auteur compositeur interprète complet, il est comparé à l'un de ses contemporains égyptiens, Sayyed Darwish, notamment pour sa propension à raconter, avec talent, les bonheurs et malheurs de son peuple. Pendant sa (brève) carrière, il aborde tous les sujets : la corruption qui sévit (déjà, eh oui !) pendant la famine des années 40, l'amour plein d'espoir ou l'amour déçu (Yamna), le caractère de ses compatriotes (hdi rassek lay fouzou bik el qoumane ya flane)… Houcine Slaoui a un talent particulier pour poser le doigt là où ça fait mal. On lui doit aussi l'immortelle Dakhlat l'marikane, contant à sa manière pleine d'humour le débarquement américain au Maroc, en 1942.
C'est à cette époque qu'aidé par un ami français, pianiste de son état, il part en France où il enregistre un disque chez Pathé Marconi. C'est le premier chanteur marocain à travailler avec le célèbre studio français, qui édite déjà des stars comme Frank Sinatra ou Edith Piaf. La mythique maison de disques détecte en lui un grand artiste, novateur et intelligent. Bien avant les autres, et en plus des instruments de musique modernes, il est le premier à introduire certaines de ses chansons par des monologues ou du mawwal… Peu de gens le savent, mais le fameux Ya lil ya âïn est entré au Maroc grâce à Houcine Slaoui. En fait, il est éclectique, adaptant à la chanson marocaine tous les genres qu'il a connus étant enfant, aussi bien par les apports de la musique égyptienne en vogue, que par les rythmes qu'il marie avec le dialecte marocain, cette chère darija à laquelle on essaie aujourd'hui de revenir…
En France, il assemble un orchestre moderne formé de Maghrébins et fait ainsi produire ses plus grands succès qu'il enregistrera plus tard à la radio marocaine. Il joue lui-même du guenbri, dont il multiplie les variations, fait appel à une chorale formée de Marocaines, de Kabyles algériennes, et même d'une… Syrienne !
Bien que marié et père de huit enfants (!), Houcine Slaoui voyage beaucoup au Maroc - et surtout dans le Nord, région qu'il affectionne particulièrement. On lui doit plusieurs chansons sur les villes du chamal : Tanja yal âlia, ou encore Achqi fi bnat Tetouane… Une anecdote, à ce sujet, a traversé le siècle : on raconte - ce qui n'est pas démenti par son fils, Si Mohamed Slaoui - qu'une de ses admiratrices se rend un jour à son domicile alors qu'il se trouve dans le Nord, et annonce à son épouse qu'elle souhaiterait voir Houcine animer un mariage chez elle. Son absence ne décourage pas la dame, puisqu'elle reste à l'attendre à Salé pendant… une semaine ! En désespoir de cause, elle finit par partir. Lorsque Houcine revient enfin, son épouse lui rapporte la visite de cette dame et son objet. “Awili âla dâawi l'bla ! répond-il, ce qu'elle voulait, malheureuse, c'était que j'anime son propre mariage avec moi !”.
À cette époque, l'orchestre de Houcine Slaoui comporte une foule d'instruments : derbouqa, tarr, luth, mais aussi piano, flûte, clarinette, accordéon, et même batterie ! On en entend de longs passages en prélude de plusieurs de ses chansons. Ces morceaux-là sont particulièrement représentatifs du patrimoine marocain des années 30-40 : jamais complaisant, toujours authentique, léger et d'une drôlerie irrésistible. On y trouve, aussi, une bonne dose d'autodérision. Dans sa chanson culte L'Kahla (“La Noire” - titre repris aujourd'hui par le jeune artiste en vogue Barry), il affuble l'héroïne de châar mkerded tay t'khebbel (cheveux crépus qui s'emmêlent), snan (odeur de transpiration particulièrement tenace), chkhir kif el menchar (ronflements aigus comme une scie… Propos ouvertement racistes ? Pas quand on sait que lui-même est noir - ou du moins, de couleur très foncée !
Revenu de France en 1944, Houcine Slaoui repart s'y installer en 1947 avec femme et enfants. En 1951, il commence à souffrir d'un mal inconnu qui le ronge de l'intérieur. On insinue aujourd'hui qu'il ne s'agissait pas d'une maladie mais plutôt du fruit d'intentions malveillantes d'un certain nombre de chanteurs de l'époque - des artistes de la nouvelle vague, jaloux de son énorme succès. Empoisonnement ? Nul ne le saura jamais. Mis au courant, le roi Mohammed V, un grand fan du chanteur, l'envoie chercher et promet de le faire soigner à ses frais. Mais il est déjà trop tard. Houcine rentre au Maroc, très affaibli, puis décède le 16 avril 1951. Il a tout juste 30 ans…
Ce n'est qu'en 2001 qu'un hommage solennel lui sera rendu, à Casablanca, à l'occasion des “rencontres musicales”. Ce soir-là, son fils Si Mohamed, qui n'avait que trois mois à sa mort, chante les chansons de Houcine, et ne cache pas son ravissement d'entendre les refrains repris en choeur par toute la salle. D'après lui, un grand nombre de chansons de son père sont encore inédites à ce jour. Seules 16 ou 17 sont connues du grand public (elles avaient notamment été reprises dans une compilation sur 33 tours en vente en France dans les années 70, et introuvable aujourd'hui). Après avoir été pilote des Forces armées royales, l'héritier a fini par se consacrer entièrement à la musique. Il a ainsi créé l'Association Houcine Slaoui pour les arts populaires, dont l'objet est de faire revivre l'art de son père à travers des textes inconnus, en les interprétant lui-même avec les innovations techniques que permet le 21ème siècle. La légende de Houcine Slaoui demeurera, et pas seulement dans nos mémoires...
Fatiha Boucetta ( http://www.selwane.com)
Houcine Slaoui حسين السلاوي — Aita Badaouia عيطة بدوية / Azin Oualain الزين والعين
A) Aita Badaouia عيطة بدوية
B) Azin Oualain الزين والعين
HERE
Houcine Slaoui حسين السلاوي– 20 Années De Succès عشرون عام من النجاح
A1 Aita Badaouia عيطة بدوية
A2 Azin Oualain الزين والعين
A3 A Yamna أ يامنه
A4 Moudhicat Essahra مضحكات الصحراء
A5 Mahla Nazha محلا نزاهة
A6 Hal Kas Hlou الكاس حلو
B1 Ahdi Rassak احضي راسك
B2 Yal Cahla يالكحلاى
B3 A laLla Ilali اللايلالي
B4 Sidi Lahbib سيدي لحبيب
B5 Essania Ouelbir السانية والبير
B6 Ben Omran
HERE
Houcine Slaoui حسين السلاوي — the best of
01 Gherib ou brani غريب وبراني
02 Aita bidaoui عيطة بدوية
03 Al aila moulati آهيا مولاتي
04 El khala الخالة
05 El kas hlou الكاس حلو
06 El marikan ain zerka ماركان
07 Errada الرضا
08 Haoua tani هاهوا تاني
09 Hdi rassek هدي راسك
10 Lah lah al semar 1 الله الله السمر
11 Lah lah al semar 2 الله الله السمر
12 Lalla yelali اللايلالي
13 Samra ou khamouriya سمرة وخمورية
14 Seniya oul bir السانية والبير
15 Ya mouja ghani يا موجة غاني
16 Yamma يمه
17 N'zaha نزاهة
HERE
hocine slaoui what a great artist his legendary song "elmarikan" "the americans" was a popular song not only in marocco but in all the maghreb specialy in algeria hocine slaoui witnessed the axes landing in north africa leading by the usa in 1942 and the changinges that americans bring with them ,in the begining 90's an algerian singer houari aouinet cover the song https://www.youtube.com/watch?v=MrgCqIf9dy0 this cover was very popular
RispondiEliminaon my channel there's another cover from maurice el medioni another jewish algerian singer https://www.youtube.com/watch?v=rHr71MTVOw4
RispondiEliminaThanks Reda. your suggestions are always valuable and welcome
RispondiEliminathnxx for you and the incredible work u do
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